Le séjour à Conques du nouvel an
Le séjour de Conques du nouvel an était empli de beaux moments de partages et de renouveau. Retour en images et en citations.
« Quand je suis à Paris, j’ai toujours du mal à croire que je ne suis plus en Libye, quand je marche dans la rue j’ai toutes ces images en tête, mais à Conques, avec tout ce qu’on fait ensemble, je peux remplacer un peu ces souvenirs par de belles images. »
« Nous n’avons pas besoin de nous remercier mutuellement, car dans une famille on ne remercie ni son frère, ni son père, ni sa sœur de prendre soin de soi… Et c’est ce que nous formons ici, la famille Limbo. »
« C’est difficile de faire confiance mais ici, je sens que je peux car il y a de belles personnes avec un grand cœur. »
« Je suis triste de partir parce qu’ici on prend soin de nous… »
« Ici, j’ai l’impression d’être au milieu des anges. »
« Lors du précédent séjour à Conques, je me sentais bien ; j’avais envie d’arrêter les médicaments. »
« Avant de venir à Conques, j’avais peur car je ne savais pas où j’allais, je ne connaissais personne. Et puis nous avons parlé au téléphone avec Yves [encadrant] et mon assistante sociale, ça m’a rassuré, et maintenant je suis content d’être ici et de faire toutes ces choses avec vous. »
« J’étais content de prendre le train, c’était la première fois que je prenais le train de nuit mais parfois les bruits et les lumières me réveillent en sursaut, et je n’arrivais pas à me rendormir car je pensais à la Libye et toutes les choses horribles que j’ai vues là-bas… Maintenant que je suis arrivé ici ça va un peu mieux, même si j’ai toujours des images qui me traversent l’esprit, je suis mieux qu’à Paris. »
« Je voulais vous dire que c’est mon troisième séjour à Conques et il faut qu’on profite de cette semaine ensemble. Ce sont des moments précieux… J’ai connu plusieurs personnes ici qui sont sorties de dépression après ces séjours… »
« Ça me fait vraiment du bien d’être ici. À Paris, je suis toute seule, et ici, ça me fait du bien d’être avec vous. »
