La majorité des personnes exilées venues d’Afrique subsaharienne souffrent de graves traumatismes psychiques. Elles ont souvent vécu l’enfer, le vrai. Celui de la traversée des déserts et des mers. Celui, surtout, des camps de torture de Libye, d’Egypte, ou du Soudan. Cauchemars, dépression, suicides, ces survivants éprouvent de grandes difficultés à vivre et à s’intégrer dans leur pays d’accueil. Or ces traumatismes ne sont que très rarement pris en charge par les structures accueillantes officielles. Face à ce constat, l’association Limbo, fondée en 2016, a mis en place des séjours. Leur but? Réparer le traumatisme. Par la pratique de l’art-thérapie, l’expérience en communauté, et une semaine dans une structure stable et apaisante, Limbo accompagne ces survivants sur le chemin de la résilience, et les aide à revenir à la vie.